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Sous pression réglementaire et technologique, le secteur Banque/Assurance accélère sa mutation numérique. Entre migration vers le Cloud, exploitation de la Data, intégration de l’IA et exigences de conformité, l’IT devient un levier stratégique de compétitivité. L’externalisation s’impose comme un accélérateur clé de transformation.

Le cloud est devenu un pilier des systèmes d’information, mais le choix ne se limite plus au privé ou au public. Le cloud hybride concilie flexibilité et souveraineté, tandis que le multicloud assure indépendance et résilience. Devenus les nouveaux standards, ces modèles exigent une mise en œuvre rigoureuse, entre intégration, gouvernance et compétences, pour révéler tout leur potentiel de performance.

Les agents IA sont l’une des émergences récentes du marché technologique. Apparues en 2024, ces solutions se sont rapidement diffusées, portées par les géants du numérique. Capables de planifier, décider et agir, elles deviennent une priorité pour de nombreuses organisations. Selon Cloudera, 57 % des entreprises en ont déjà déployé. Leur mise en œuvre, cependant, ne peut être improvisée. Pour les DSI, les agents IA représentent à la fois une urgence opérationnelle et un choix stratégique.

Loin d’être une contrainte, l’éthique numérique est un levier de performance, d’innovation et d’adoption. Inclusion, accessibilité et responsabilité deviennent des attentes majeures — de la société comme des régulateurs. Cela implique d’agir à plusieurs niveaux : lutter activement contre les biais algorithmiques, garantir la transparence des décisions automatisées, préserver la vie privée des utilisateurs et concevoir des services accessibles à tous.

Après trente ans de croissance portée par le mobile et l’Internet, les télécoms font face à un marché saturé et à une guerre des prix. Pour rester compétitifs, les opérateurs misent sur l’optimisation et l’externalisation de compétences rares, qu’elles soient techniques (réseaux, 4G/5G, plateformes) ou émergentes (Data, IA, cybersécurité, numérique embarqué). Un levier stratégique pour innover et anticiper les prochaines ruptures.

En 2024, le secteur du numérique français a généré un chiffre d’affaires de 69,4 milliards d’euros, soit 3 % du produit intérieur brut (PIB) national. Face à une croissance constante et à des besoins qui ne cessent de se multiplier, les entreprises recourent de plus en plus souvent à des compétences externes sur les volets IT et numérique (+8,6 % dans le secteur des logiciels et services informatiques en 2024).